Replongez-vous dans la fin des années 2000. Entre Baldur's Gate, Neverwinter Nights et Star Wars: Knights of the Old Republic, l'équipe de BioWare était à son apogée, se forgeant une réputation de RPG de premier ordre. Certes, Jade Empire n'était pas tout à fait le succès qu'ils espéraient, mais le meilleur du studio était encore à venir. Lentement, ils avaient commencé à préparer une nouvelle épopée de science-fiction, qui transcenderait le jeu – leur magnum opus, si vous voulez. Un jour glorieux en 2008, Sonic Chronicles: The Dark Brotherhood a finalement été lancé.
…OK bien. Peut-être que je le confonds avec Mass Effect ici. Peut être. Pour ce que ça vaut cependant, Sonic Chronicles reste une bizarrerie divertissante dans l'histoire de Sonic The Hedgehog. Depuis son arrivée sur Mega Drive en 1991, Sonic a fait l'objet d'innombrables retombées, l'amenant des courses d'hoverboard aux mille et une nuits, mais contrairement à son rival plombier, il n'y a jamais eu qu'une seule entrée RPG. Marquant le dernier jeu de BioWare avant d'être fusionné dans EA, il y a plus à ce spin-off DS souvent oublié qu'un statut aberrant, ou le procès amusant de Ken Penders contre l'échidné.
Une fois que vous aurez commencé, vous réaliserez rapidement que ce n'est pas votre aventure Sonic standard. Plutôt que de travailler pour vaincre Eggman – ou toute entité puissante sur laquelle il a perdu le contrôle – Chronicles commence par sa mort présumée, après que Sonic et ses amis aient détruit le Egg Carrier. Des mois plus tard, Knuckles est kidnappé par un groupe mystérieux appelé Marauders, prenant également les Chaos Emeralds à des fins inconnues. Divisé en deux arcs, la narration de Chronicles n'était pas aussi approfondie que les autres œuvres de BioWare, mais combinée à la nature plus légère de Sonic, cela n'avait pas besoin de l'être.
